







CAPITAL NATUREL
L’exploitation durable et appropriée de ressources halieutiques abondantes pourrait davantage contribuer à créer des emplois, améliorer la sécurité alimentaire des ménages de la région et leur donner aussi la possibilité d’en retirer des revenus monétaires considérables.
La Région est ouverte sur la façade maritime et dispose d’un potentiel réel pour le développement de la pêche à haute valeur ajoutée.
Le développement des activités de l’entreprise saoudienne DAFCO (à laquelle a été attribué la concession pour le conditionnement et la vente des produits de la mer) devrait permettre de créer des emplois, de développer l’aquaculture, d’organiser des formations pour les pêcheurs et d’équiper les pêchers en équipement piscicole adéquat.
En matière d’agriculture, la région dispose de près de la moitié des terres (5.000 ha) cultivables de Djibouti (surtout dans la sous-localité de Bissidirou, par exemple). Des incitations appropriées et une formation agricole adéquate permettraient facilement une mise en valeur de ce potentiel.[1]
La région pourrait développer la production de fruits et légumes susceptibles d’être commercialisées à Djibouti-ville, à condition cependant d’organiser et encourager des circuits de commercialisation performants.
La présence de plusieurs centaines d’ha de forêts de mangroves, qui, protégées de manière convenable, pourraient être très productives en vertu de leurs ressources forestières (bois et racines de palétuviers pour la construction, la production de charbon, l’artisanat et la pharmacopée) et halieutiques (poissons). Ces forêts ont aussi un rôle écologique stabilisateur très important (protection de zones côtières fragiles).
L’expérience considérable acquise par des actions de reboisement – en particulier par la pépinière pilote de la zone de Rouré, ayant produit plusieurs centaines de plants fruitiers et fourragers destinés aux agro-éleveurs et permis de mener des actions de plantation d’arbres brise-vent et fruitiers.
[1] L’agriculture représente un atout dans la région : à Bissidirou, près d’Alaylou, par exemple, on exploiterait actuellement seulement 15 hectares de terres potentiellement fertiles de plus de 5.000 ha.
Elevage
La récurrence de la sécheresse et ses effets néfastes sur le cheptel et les longs délais (de 5 à 10 ans) nécessaires aux éleveurs pour reconstituer un troupeau après les crises.
La faiblesse de mesures sanitaires, prophylactiques mises en place et l’incidence de certaines maladies sur les troupeaux.
Les difficultés de l’accès des éleveurs aux produits vétérinaires de base.
La faiblesse de l’exportation d’animaux djiboutiens vers les pays du Golfe (du fait de l’absence de traitements vétérinaires et d’un circuit de commercialisation).
La dégradation du couvert végétal.